Le blog du cyclisme en Auvergne Limousin

Boucles de la Seine
Epreuve organisée par le journal l'Humanité dès la Libération. Son tracé suivait autant que possible les méandres de la Seine. Il s'agissait d'une boucle unique approchant les 300 km. Sa première édition date de 1946, comme le Critérium National de la route, ce grand rendez-vous était réservé aux coureurs français.

Le 15 juillet 1953, il remportait sa première étape sur le Tour.

Né le 23 juin 1932 dans un hameau proche de Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme ), Ferdinand Devèze, que chacun appelait « Féfé » est décédé le 5 février 1999 à Marseille, suite à un malaise cardiaque survenu lors des Gentlemen d’Aubagne.
Il débute le sport cycliste en 1947 comme non licencié et remporte sa première victoire à Loubeyrat … et comme il lui reste encore de l’énergie, il va grimper au mât de cocagne de la fête du village et y décrocher  une bouteille de Champagne
En 1948, il prend sa première licence à l’AC Riom, un club satellite de l’AC Clermontoise
En 1949, il prend la troisième place de l’éliminatoire régionale du 1^er Pas Dunlop.
En 1950 , les victoires s’accumulent avec des succès chez les cadets : Prix de la fête de Chamalières,  championnat d’Auvergne, Challenge d’honneur,  …
En 1951, il quitte l’AC Riom pour rejoindre l’Union Cycliste Clermontoise équipée par les cycles Geminiani.  Ses victoires sont nombreuses : Prix de Saint-Georges Les Ancizes,  Prix Henri Andraud à Egliseneuve d’Entraigues, Prix des commerçants à Thiers, Prix d’Ouverture de l’US Riom, Grand Prix de Bellerive, et le Prix du bassin minier au Bois de Lempre.
En 1952, il reste à l’UC Clermontoise mais est équipé par les cycles Terrot. Cela ne l’empêche pas de remporter de nombreuses et belles victoires comme les Prix de Gerzat, Néris-les-Bains, Espinasse, Cournon, Volvic, Bruyères à Neuvic d’Ussel, Pont-de-Dore, Champs-sur-Tarentaine, Messeix, Commerçants à Riom. Il termine aussi au 3^ème rang des Grands Prix de Cours, de Châtel-Guyon , des mineurs à Saint-Eloy et du Bois de Lempre.
Fin 1952, c’est le moment du service militaire dont il sera libéré en avril 1954.
En 1954, toujours à l’UC Clermontoise il s’impose au « Martini » à Riom, à Montaignac Saint-Hippolyte (Corrèze) , à Châtel-Guyon et remporte le titre tant convoité de champion d’Auvergne sur route.
En 1955 il est classé Indépendant et revient à l’AC Riom, le club e ses débuts. C’est peut-être sa meilleure saison avec  des succès notoires comme ceux acquis au Circuit du Cantal, à Saint-Just-sur-Loire, à La Clayette, à  Chénérailles, à Volvic, au Martini à Thiers, au Prix d’ouverture à Riom, à Saint-Eloy et un nouveau titre de champion d’Auvergne sur route. Il participe également au Tour de l’Ouest et au Critérium du Dauphiné Libéré où il prend  la 6^ème place de l’épreuve chronométrée remportée par Louis Bobet devant René Privat et Jacques Anquetil.
En 1956, il signe son premier contrat professionnel  de deux ans avec le groupe sportif  Saint-Raphaël Geminiani. Le Circuit Drôme-Ardèche disputé le 2 avril restera son premier succès chez les pros. Il n’en restera pas là car le quinze avril il s’adjuge la 1^ère étape du Grand Prix d’Eibar (Espagne). Ensuite, il s’imposera à  Lurcy-Lévis et à Châtel-Guyon
En 1957, il est sélectionné pour participer au Tour de France (abandon lors de la seconde étape)
Il prend la seconde place du Tour de Côte d’Ivoire (2 victoires d’étape), il remporte la 6^ème étape du Tour du Sud-Est. Il s’impose également à Bonnat, Brigueil-le-Chantre, au  Calvinet et au Prix de la Saint-Jean à Bourganeuf.
En 1958, il signe chez Peugeot, démoralisé par son abandon dans le Tour 1957, il remporte des victoires de deuxième ordre comme les Grand Prix de Sain-Amandin et de Mâcon. Il se classe 3^ème à la Ronde du rasoirs Philips, au Macau à Eymouthiers, à Bonnat, au Circuit de Néris. Il est aussi champion d’Auvergne de cyclo-cross, 5^ème du Circuit du Cher et 8^ème du Circuit de la Vienne.
En 1959, toujours chez Peugeot, il  remporte le Grand Prix de Riom et se classe 3^ème des Boucles Allassacoises
Reclassé indépendant en 1960, il remporte le Prix Martini puis le Prix des pépinières Echégut à Riom et cumule les places d’honneurIl , 2^ème au Grand Prix de Chamalières, à Pionsat, à Néris-les-Bains, à Chantelle et au Prix d’ouverture de l’USR à Riom. Il est aussi 3^ème du Berrogaz à Aubière, à Bonnat, du Léon Daniel à Montluçon et du Critérium des Aiglons Philips aux Ancizes.
En 1961, sa dernières saison,  il s’impose au Circuit des Monts du Livradois, à La Chaise-Dieu, à Montferrand, au Martini  à Riom et au Martini à Thiers.

En 1965, il reprend l’entreprise paternelle et y restera jusqu’à ses soixante ans.
Entre temps il avait repris la compétition comme cyclosportif au Vélo Club Riomois, né de la fusion de l’AC Riom et de l’US Riom.