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29 janvier 2025 3 29 /01 /janvier /2025 21:10

Bernard Doucet, ancien sociétaire de l'Amicale Cycliste Clermontoise est décédé ce jour, il était âgé de soixante-quatre ans.
Il était le cadet d'une fratrie de trois frères : Bernard, Daniel et Patrice admirablement soutenus par leur père avec qui je conversais fréquemment pendant que les fistons pédalaient.
Bon sprinter, il remporta sa plus belle victoire en 1982 à l'occasion du Prix des Cornards à Beaumont où il devança les rapides Jean-Luc Barbat et Jean-Pierre Tartière.

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31 décembre 2024 2 31 /12 /décembre /2024 09:27
Décès d'Emile Idée
Décès d'Emile Idée
Décès d'Emile Idée

C'est Daniel Pautrat qui a annoncé cette triste nouvelle. Emile Idée est décédé à l'âge de 104 ans.
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Emile Idée fut l'un des meilleurs champions français et on peut regretter que la guerre ait contrarié sa carrière. Né le 19 juillet 1920 dans l'Aisne, il fut d'abord un brillant amateur qui, sous les couleurs du VC Levallois, remporta entre autres Paris-Briare 1939, le Grand Prix de Boulogne. D'emblée, il s'imposa chez les professionnels en remportant le Grand Prix de "L'Auto" 1939.
Au cours de sa brillante carrière, Emile Idée fut champion de France en 1941 et 1947 et gagna le Critérium National à cinq reprises, en 1940, 41, 43, 47 et 49 ce qui lui valu le surnom de "Roi de la vallée de Chevreuse".
Il fut également lauréat du Grand Prix des Nations 1942, du Circuit de Paris 1944, du Trophée du Journal d'Alger 1948.
Il cessa de courir en 1952 avant de s'installer à Dijon où il dirigeait un important commerce de cycles. Ensuite, il est revenu en région parisienne, où il est pris par une nouvelle passion : l'entraînement des chevaux de course.

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30 décembre 2024 1 30 /12 /décembre /2024 21:48
Décès de Pierre Nardi

Ce coureur qui eut sans doute le tort de trop se consacrer aux épreuves régionales, nombreuses en ces temps là, créa une certaine sensation en remportant détaché le Grand Prix du "Midi-Libre" en 1953.
A cette occasion il avait utilisé un vélo muni d'un système de pédalage inédit (des manivelles excentrées devant supprimer le point mort)
Nardi gagna la course mais son système fut sans suite. Souvent présent sur les routes du Limousin, il remporta notamment le Tour de la Corrèze  et les Boucles du Bas-Limousin en 1956..

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13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 15:12
Décès du Roannais Gabriel Roffat

Lire l'article signé Noël Laurent - lien ci-dessous

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27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 21:00
Décès de Jacques Pradaud
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23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 21:16
Décès de Jean Jourden

Triste nouvelle. J L Molinéris et Yavé Cahard viennent de m'apprendre le décès de Jean Jourden, idole de mes 12 ans. Lorsqu'en 1961, à Berne, il devenait champion du monde amateurs âgé seulement de 18 ans et quelques mois, deux autres Français, H Belena et J Gestraud complėtaient le podium .. triomphe absolu pour le cyclisme Tricolore. Comme Jacques Anquetil, Jean Jourden ( né à Saint Brieuc )fut formé par André Boucher à l'AC Sotteville .Quelques mois avant ce championnat du monde victorieux, Jean avait dominé la Route de France( gagnant de nombreuses étapes et le classement général) qui était la plus belle épreuve pour les amateurs. Malheureusement sa carrière fut stoppée par une pleurésie, après plusieurs mois passés dans un établissement spécialisé Jean Jourden revenait à la competition, il ne retrouva jamais le niveau qui était le sien avant cette parenthèse, certes il s'imposait au critérium National, aux 4 jours de Dunkerque ou encore à la Polymultipliée ,GP Isbergues...Beaucoup voyaient en lui le successeur de Jacques Anquetil ,nous ne le saurons jamais ,.la santé en a décidé autrement. C'était toujours un plaisir de rencontrer Jean sur la Côte d'Azur et en voyant son visage s'illuminer nous savions que c'était un plaisir partagé. Ce soir, je pense à son épouse, à son fils et à Henri son frère, lequel avec Jean à vécu une enfance douloureuse. Je leur adresse mes sincères condoléances et toute mon amitié. RIP Champion.
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Daniel Mangeas

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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 14:59
Michael Hübner  (Six Jours de Grenoble 1991)  Photo Le Dauphiné Libéré

Michael Hübner (Six Jours de Grenoble 1991) Photo Le Dauphiné Libéré

Michael Hübner .ancien champion du monde allemand de cyclisme sur piste, est décédé ce mardi à l'hôpital de Chemnitz (Saxe) à l'âge de 65 ans a annoncé la fédération allemande de cyclisme.

Même s'il n'a jamais participé aux Jeux olympiques, Hübner était l'un des cyclistes les plus titrés sur la piste dans les années 1990 avec trois sacres mondiaux en keirin (1990, 1991 et 1992), deux en vitesse (1990 et 1992) et un en vitesse par équipes (1995).

Le natif de l'Allemagne de l'Est était aussi un habitué des 6 Jours de Grenoble où il venait faire la démonstration de ses qualités de sprinteur.
Le Dauphiné Libéré du 13/11/2024

 

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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 18:24
Interclub de l'UCA du 19/02/1967 : Goutal est au centre entre Aiguesparses et Pouget (Source : Fonds du Patrimoine Cycliste Français))

Interclub de l'UCA du 19/02/1967 : Goutal est au centre entre Aiguesparses et Pouget (Source : Fonds du Patrimoine Cycliste Français))

On le savait très diminué, et Raymond Goutal vient de s’éteindre.
L’ancien coureur de l’Union Cycliste Aurillacoise était âgé de quatre-vingt-neuf ans, et c’est une grande figure du cyclisme cantalien des années 1955/1968 qui s’en va.
Contemporain de Jean Prat, Fernand Farges, Roger Barthélemy, autres as cantaliens, il sut se bâtir un honorable palmarès dominé par une dixième place au classement final de la Route de France 1959 où il représentait le comité d’Auvergne avec Maurice Gandolfo, Adrien Peythieu, Jean Talon, Bruno Grespan et Guy Debord.
Reconnu pour sa science de la course, finisseur redoutable, il remporta de nombreuses victoires.

Parmi les plus belles l’on retiendra les Prix de Fanostre, Ladinhac, Pierrefort, Junhac, Saint-Mamet et Saint-Saturnin (15) en 1955.
Les saisons 1956 et 1957 se sont passées sous les drapeaux, en Algérie.
Le Prix d’Ouverture à Bort, le Circuit du Cézallier à Marcenat et les Prix de Rouffiac, Mur-de-Barrez et de Saint-Bonnet-de-Condat en 1958
Le Martini et le Circuit de la Jordanne à Aurillac en 1959
Le Circuir des deux vallées à Aurillac, les Prix de Laroquebrou, de Leynhac, d’Allanche, de Saint-Saturnin (15) et du Rouget en 1960.
Les Prix de Polminhac, Saint-Saturnin, du Falgoux, de Leynhac, de Mandailles et de Montsalvy en 1961
Le Prix du Falgoux en 1962
Les Prix de Marcolès, de Marmanhac et de la Sainte-Christine à Saint-Flour en 1963
Le Circuit de la gare à Aurillac et le Prix de Saint-Martin-Valmeroux en 1964.

Sa dernière victoire doit-être le Prix de Nouziers (Creuse)  en 1970
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Ses fils Gilles et Marc ont eux aussi accomplis de belles carrières.

 

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28 octobre 2024 1 28 /10 /octobre /2024 17:18

 INFOLETTRE STAYER FRANCE

Michel Meunier nous a quittés ce jeudi 25 Octobre. Avec lui les formules telles que « Une page se tourne » ou « Il laisse un grand vide » sont dérisoires, inutiles, superfétatoires …

L’homme émargeait au genre rayonnant, à croire que le mot « charisme » avait été créé tout exprès pour lui. Il émanait de lui une formidable empathie boostée d’énergie pure, que les années qui passent s’exaspéraient de ne pouvoir saper.

Sa bonhomie vous enveloppait dès le premier contact, et vous vous retrouviez à tout coup embarqué dans un de ses projets que vous auriez refusé tout net à quiconque d’autre vous l’aurait soumis. Dès la poignée de mains ou la chaleureuse accolade, vous étiez pris.

Bien sûr je garderai à jamais le souvenir du bon camarade, chaleureux et rigolard (Ah, Michel et ses robustes plaisanteries gauloises !...), toujours dans l’action, dévoué au service de l’autre.

Mais je tiens à célébrer aussi les services sans nombre rendus à une discipline qu’il a par moment porté à bout de bras.

La rencontre de Michel Meunier avec le demi-fond n’avait pas été fortuite.

Rappelons que le garçon avait tâté du derrière moto dans les années 80. Mais bien vite, je renonçais à l’interroger sur cette séquence de sa vie, qu’il évacuait malicieusement dans un brouillard de formules vagues qui vous faisait repartir gros jean comme devant avec vos questions.

Ensuite, j’avais « vu venir de loin » l’oiseau. A la faveur de rencontres sur les vélodromes de province, effectuées toujours dans l’ombre de Jean Court, je tombais – comme vous êtes tous tombés – dès la première rencontre sous le charme de l’entregent et de la faconde du Monsieur. Ces rencontres fugitives, étalées sur plus d’un lustre, ne furent pas du temps perdu, oh que non !

Car à l’automne 2018, quand Alain Gaudillat et moi-même, arrivés au bout de notre rouleau, fûmes tout prêts à jeter définitivement l’éponge, l’image du truculent organisateur stéphanois se rappela à moi, comme une évidence.

Dès lors, il ne me fallut pas longtemps pour me persuader de la nécessité de voir Michel rejoindre notre « petite boutique » devenue alors galère, et qui, à cette époque – et ce malgré des prodiges d’efforts – s’embourbait dans un marécage d’inerties…
Commença alors un curieux ballet de consultations « innocentes » auprès du microcosme du demi-fond, menées façon conspirateur par votre serviteur. L’objectif ? Embarquer Michel dans notre aventure, convaincu qu’il serait « the right man in the right place », l’amener à ce qu’il se persuade lui-même de l’évidente nécessité de nous rejoindre.

Ce mauvais théâtre d’alors, étalé sur quelques semaines, ce travail d’approche insidieux, Michel et moi s’amuseront plus tard à en rejouer les scènes à perte de fou-rires. La fausse indignation qu’il surjouait à chaque fois qu’il me rappelait cet épisode (Dis donc, mon s… Quand j’y repense c’est bien toi qui m’a amené dans ce bigntz !) est un souvenir qui n’est pas prêt de me quitter.

Et quand Michel a rejoint France Demi-Fond, alors là, pardon, il ne l’a pas fait sur la pointe des pieds. Pas le genre de la maison. Il a pris les problèmes à bras le corps, et nous a entraîné six années durant dans une folle sarabande, avec, au bout de ce maelstrom, une succession de succès inespérés, qui lui doivent tant !

Grâce à lui nous avons pu vivre des moments enthousiasmants, avec comme point d’orgue ce lumineux championnat d’Europe de demi-fond 2022, qui, « dans son jardin » du vélodrome Georges Préveral (son maître, se plaisait-il toujours à rappeler) lui procura la plus belle satisfaction de sa carrière d’organisateur. Michel a surmonté avec nous les moments gris de l’aventure du demi-fond, et toujours avec une foi et une envie de rebondir qui forçaient mon admiration, et vous donnaient l’envie d’aller au feu pour lui.

 

La suppression du championnat d’Europe de demi-fond 2024, qu’il avait tant travaillé en amont, dont il avait poli les préparatifs avec tout son coeur, sera un rude coup pour lui, je peux en témoigner. Pour la première fois, j’ai vu son enthousiasme chanceler. Un véritable choc qui lui a fait mal, très mal. Aujourd’hui tout spécialement, je ne peux m’empêcher de penser que cette mauvaise action a forcément contribué à affaiblir son capital-santé.
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Alors Salut Michel. À se revoir un de ces quatre, pour parler piste, rouleau et grosses motos…

En guise d’épilogue, je vous livre en partage ces lignes magnifiques, écrites de la main de Gilles Comte, le rédacteur en chef de Vélo Magazine, qui, à mon invitation, nous avait fait l’honneur d’un reportage lors du championnat de France 2021. Aujourd’hui encore - aujourd’hui surtout serais-je tenté de dire - je ne peux les lire sans émotion :
 

« Michel Meunier , ancien bon pistard de 61 ans, affiche l’entrain et le charisme de l’éducateur que l’on rêve tous d’avoir quand on se lance dans un sport… »

Une cérémonie civile aura lieu le Mercredi 30 Octobre à 17 h 15 au Crématorium Montmartre de Saint

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Patrick Police, pour STAYER FRANCE, pour l’Association FRANCE DEMI-FOND, le 27 Octobre 2024

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25 octobre 2024 5 25 /10 /octobre /2024 09:07
Michel Meunier nous a quittés
Photos prises lors des étapes lyonnaises du Trophée national du sprint.

Photos prises lors des étapes lyonnaises du Trophée national du sprint.

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