Le Vélo Club de Mauriac, tout discret qu’il a toujours été, peut s’enorgueillir d’avoir eu, parmi ses sociétaires trois illustres et authentiques champions, trois coureurs professionnels, qui, dans les années cinquante et soixante, ont porté haut et loin les couleurs de la Haute-Auvergne.
Tous ont participé aux grandes courses de l’époque. Deux d’entre eux ont été les acteurs de cette épopée qui reste un mythe : LE TOUR DE FRANCE.
D’ailleurs Bergaud et Lampre disputèrent la Grande boucle la même année, à trois reprises, en 1955, 56 et 57.
Dans l’équipe GEMINIANI, ils formaient un tandem uni et efficace « Bergaud sans Lampre, c’est un chasseur sans son fusil » écrit un jour un journaliste de L’EQUIPE.
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Louis Bergaud, alias « Lily » ou « La Puce du Cantal » né le 30/11/1928 à Jaleyrac, décédé 21/05/2024
Professionnel de 1953 à 1962
Sept participations au Tour de France : 1954, à 1959 et 1961, vainqueur de deux étapes, Dax-Pau en 1958 et Metz-Strasbourg en 1961
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Maurice Lampre, né le 29/06/1930 à Vendes, décédé le 21/05/2001
Professionnel de 1955 à 1958
Trois participations au Tour de France : 1955, 56 et 57.
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René Serre, né le 24/11/1938 au Vigean,
Professionnel en 1963 et 64 chez Mercier BP
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Toutes les photos sont du journal La Montagne (juillet 1956) et sont issues des fonds du "Patrimoine Cycliste Auvergnat"
C'est le 26 (ou 27) mai 1964 que le cycliste auvergnat Abel Le Dudal a signé son premier contrat professionnel. Ce protégé de Raphaël Geminiani avait pourtant souvent couru avec les pros avant cette date car il était déjà sous contrat, en qualité d'indépendant, chez Saint-Raphaël Gitane. C'est d'ailleurs en qualité d'indépendant qu'il a participé au Tour d'Espagne 1963, une épreuve qui lui avait bien réussi en terminant notamment au 4ème rang de la 13ème étape longue de 252 km. Cette année là, les Saint-Raphaël Gitane remportaient le classement par équipe et la victoire finale grâce à Jacques Anquetil.
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Abel Le Dudal en bref
Né le 24/09/1939 à Oradour (15), décédé le 15/03/2009 à Vensat (63)
Ce bel athlète de 1,92 m. débute la compétition en 1957 à l'AC Clermontoise
Passe professionnel fin mai 1964 afin de pouvoir disputer les championnats de France sur piste professionnels.
Quelques faits marquants
1957
1er pas sur piste - 2ème de la finale nationale
1958
Champion d'Auvergne de poursuite
1959
Champion d'Auvergne de vitesse
1er "Meubles Chenevères" à Riom
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Deux ans sous les drapeaux
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1962 ( Amicale Cycliste Clermontoise)
Champion d'Auvergne de poursuite
Champion d'Auvergne de l'individuelle
2ème du championnat de France de poursuite amateurs
Sélectionné pour participer au championnat du monde de poursuite
1er de Dijon-Auxonne-Dijon
1er Gd Prix de Bellerive
1er Circuit de la Jordanne à Aurillac
1er Gd Prix de Nohanent
1er Gd Prix de Lapalisse
1er Gd Prix de Varennes-sur-Allier
45ème de la Course de la Paix (équipe de France)
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1963 (Amicale Cycliste Clermontoise)
Champion d'Auvergne de poursuite
Champion d'Auvergne de vitesse
Champion d'Auvergne de l'individuelle
Champion de France de poursuite amateurs
1er Gd Prix Peugeot et du Jeu de Paume à Moulins
1er aux Mars et à Sornac
Participe au Tour d'Espagne - 63ème du classement final
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1964 (Amicale Cycliste Clermontoise)
1er Circuit Boussaquin
1er "Ville Gozet" à Montluçon
Professionnel chez Saint-Raphaël Gitane à partir du 26 ou 27 mai
Eliminé par Jo Velly en demi-finale du championnat de France de poursuite pros
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1965 (Cycle Olympique Chamaliérois)
Pro individuel
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1966
Pro chez Kamomé Dilecta
Championnats régionaux route des 1 et 2 juin 2024 (23/06 pour le Comité d'Île-de-France)
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AUVERGNE-RHÔNE-ALPES – à Gleizé (69) - VC Villefranche Beaujolais
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BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE – à Pierrefontaine-les-Varans (25) – VC Morteau Montbenoit
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BRETAGNE – à Lanfains (22) – VC Quintin
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CENTRE-VAL-DE-LOIRE – à Bonneuil (36) – CD de l’Indre
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GRAND-EST – à Pierreville (54) – Neuves-Maisons Cyclisme
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HAUTS-DE-FRANCE - à Saint-Souplet Escaufourt (59) – CC Cambrai
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ÎLE-DE-FRANCE - à Saint-Souplet Escaufourt (59) - CC Cambrai - avec HdF
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NORMANDIE – à Isneauville (76) – USC Bois-Guillaume
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NOUVELLE-AQUITAINE - à Brouqueyran (33) – VC Bazas Bernos Beaulac
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OCCITANIE – à Clermont-Pouyguillès (32) – UV Auch Gers Gascogne
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PAYS DE LA LOIRE – à Villaines-la-Juhel (53) - C.O..Tour du Bocage et de l’Ernée 53
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PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR – à Valberg (06) – OCC Antibes
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Le vélodrome des Ormeaux était situé à l'angle des rues Poncillon et Charles Bruyant, à l'emplacement de l'actuel Stade universitaire, là où les Demoiselles de Clermont ont écrit quelques unes des premières pages de leur histoire. A ce moment, la rue Charles Bruyant avait le nom de rue du vélodrome.
Ce vélodrome des Ormeaux a été le deuxième anneau de Clermont. Avant lui existait le vélodrome provisoire de la place Gambetta, plus connue sous le nom de place des Salins. Cette piste construite en 1903, fut détruite en 1906. C'était une piste en terre aux virages relevés, située à proximité du centre ville, elle a accueilli de nombreuses réunions et avait vu se produire quelques uns des meilleurs stayers français de l'époque dont le Vichyssois Louis Darragon, champion du monde de demi-fond en 1906 et 1907.
Le vélodrome des Ormeaux a été inauguré le 28 juillet 1907 soit quelques mois seulement après la démolition de la piste de la place Gambetta.
Sa piste en bois (voir photos), d'une longueur de 333 mètres permettait l'organisation d'épreuves derrière moto. Le vélodrome n'appartenait pas à la municipalité mais a une société privée au sein de laquelle l'Union Cycliste Arvernoise était majoritaire Chaque année le programme proposait huit à dix réunions de niveau national. Plusieurs épreuves sur route se terminaient au vélodrome et à cette occasion une réunion était organisée.
Après de nombreuses réunions la piste est refaite à neuf début 1912 et devient propriété de l'UC Arvernoise. Dès le début du mois de mars, la piste est ouverte tous les jours de 15h à 20 heures, motos et vélos y sont autorisés.
C'est aussi sur cette piste que le pistard clermontois Jean Deyries multiplia les tentatives pour établir un nouveau record de l'heure. Le 06/10/1912 il couvre 35,864 km. (record de la piste)
La réunion du 20/04/1913 a été annulée à cause des intempéries, de nombreux champions venus de toute la France étaient présents aux Ormeaux, que faire ? - Tous les coureurs décidèrent de rester sur Clermont afin d'attendre la réunion reportée au dimanche suivant. A cette occasion, un marchand de cycles M. Mathiot organisa au pied levé une routière de 200 km, avec arrivée au vélodrome
En 1913, quatorze réunions ont été organisées
Le 26/06/1913, Jean Deyries établi, aux Ormeaux, un nouveau record du monde de l'heure (indépendants) en couvrant 39,618 km. Le 24/07/1913 il pulvérise son record en couvrant 41, 290 km sur la piste du vélodrome Buffalo à Paris. Il est équipé par les Cycles FAVOR fabriqués à Clermont.
Tout a une fin est le coquet vélodrome clermontois est démoli au printemps 1920.
Dès lors, les pistards clermontois sont orphelins de leur vélodrome. Afin de maintenir une activité piste, des épreuves de vitesse sont organisées autour de la place Delille.
A cette époque, les vélodromes étaient très nombreux, Jusqu'en 1912/1913, trois étaient en activité dans le Puy-de-Dôme outre celui de Clermont, un vélodrome en terre avec virages relevés existait dans le bas de Thiers et un autre sur les hauteurs de La Bourboule. Pour ce dernier la tribune d'honneur et le mur d'enceinte sont encore existants, une enseigne Bar du Vélodrome est toujours bien visible depuis les quais.