Jean-Marie Goasmat né le 28 mars 1913 à Camors, décédé le 21 janvier 2006 à Pluvigner
On le surnomma « Le Farfadet » et également « Ademai ». Ce petit bonhomme de 1,62 m et 57 kg aux jambes si fines qu’elles paraissaient presque décharnées, possédait une énergie indomptable. Il fut un grimpeur émérite mais aussi un bien piètre descendeur qui perdait lors des descentes vers les vallées le temps qu’il avait gagné dans les ascensions.
Jean-Marie Goasmat fut pendant une quinzaine d’années l’une des plus pittoresques figures du cyclisme français. C’est dans le Tour de France qu’il se révéla en 1936 lorsqu’il lutta avec les meilleurs grimpeurs espagnols et qu’il gagna l’étape Grenoble-Briançon. Il participa à huit reprises à la grande boucle. Une seule fois il fut contraint à l’abandon, c’était en 1948.
En 1939, il fut champion de France militaire et il gagna notamment le Circuit de l’Aulne 1934, Paris-Vimoutiers 1938, le Circuit de l’Ouest 1942, le Circuit des villes d’eaux d’Auvergne 1943, Paris-Bourges 1951 …
La première édition du Grand Prix Jean-Marie Goasmat date de 1951, mais la première édition de l'actuelle organisation date de 1959. Cette année là, c'est André Ruffet qui l'avait emporté devant André Foucher et Jean Bourlès. A cette époque, le Jean-Marie Goasmat était une course ouverte aux professionnels.