Le blog du cyclisme en Auvergne Limousin

MIDI-LIBRE  du 13 au 16 juin 1966

1^ère étape -  Nimes-Montpellier – 198 km
1 : Walter Godefroot (Bel)
2 : Frans Verbeek  (Bel)
3 : Emile Daems (Bel)
4 : Jean-Claude Theillière
5 : Jean-Claude Wuillemin  (tmt)
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2^ème étape – Montpellier – Millau – 197km
1 : Eddy Merckx (Bel)
2 : Michaël Wright  (Gbr) à 1’ 32
3 : Ferdinand Bracke  (Bel)
4 : Raymond Delisle
5 : Yves Lepachelet
8 : Jean-Claude Theillière
Leader : Raymond Delisle
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3^ème étape – Saint-Affrique – Carcassonne – 198 km
1 : Paul Leméteyer
2 : Raymond Riotte
3 : Jean-Claude Theillière
4 : Jan Monteyne  (Bel)  (tmt)
5 : Louis Rostollan
Leader : Jean-Claude Theillière
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4^ème étape – Carcassonne-Béziers – 192 km
1 : Roger Milliot
2 : Jan Janssen  (Hol)  à 2’ 30
3 : Eric Demunster  (Bel)
4 : Jean Dupont
5 : Pierre Beuffeuil à 2’ 35
9 : Jean-Claude Theillière
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Classement final
1 : Jean-Claude Theillière  en 21h 49’
2 : Raymond Delisle à 3’ 49
3 : Julien Delocht  (Bel)  à 7’ 32
4 : Paul Lemeteyer à 8’ 25
5 : Gérard Thiélin à 9’ 33
11 : Eddy Merckx (bel) à 19’ 16
- 78 partants / 36 classés
 

Véritable championnat de France des moins de 25 ans, la Route de France n’a jamais eu de grande reconnaissance publique dans un pays où on n’admire que les vedettes.
Lancée en 1951 par le journal Route et piste dirigé par Jean Leulliot cette épreuve s’est terminée en 1990 sous la direction de Josette Leulliot.

Organisée autour de Vichy de1968 à 1985 puis de 1988 à 1990 cette formidable épreuve, révélatrice de tant de talents, les derniers en date étant Jean-Philippe Dojwa, Marc Thévenin, Hervé Henriet et Jacky Durand a dû faire face à des difficultés financières et à des situations aggravées par la concurrence du Tour d’Auvergne et le décès d’Hubert Bastiannelli, indispensable relais de « Monde Six » en Auvergne.
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Voici les coupures de presse relatant l'édition 1978

Quelques compléments à l'article ci-dessus signé Pierre Bourduge

En 1913, le Clermontois Jean Deyries était licencié à la Pédale Clermontoise, cet indépendant était un touche à tout, bon routier, rapide au sprint il s'illustra aussi dans les sous-bois mais c'est la piste qui le fit sortir de l'anonymat surtout qu'à cette époque les pistes étaient nombreuses. D'ailleurs dès 1912 les pistards clermontois pouvaient bénéficier de la remise à neuf de la piste de 333 mètres du vélodrome des Ormeaux (rue Poncillon).
Dès 1910 Jean Deyries était devenu un habitué de la piste clermontoise où les entraînements étaient programmés tous les jours de la semaine entre15h à 20 heures. C'est dans ce contexte que Jean Deyries se dirigea vers la spécialité oh! combien difficile du record de l'heure.
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Voici d'ailleurs un bref résumé de la chronologie de ses principales tentatives.  
06/10/1912 : 35, 864 km dans l'heure
16/06/1913 : 35, 012 km  sur la piste en terre de Saint-Flour (record du Cantal)
18/06/1913 : 38, 004 km sur la piste du vélodrome Tête d'Or à Lyon (record de la piste)
24/06/1913 : Le Clermontois Louis Latapie améliore le du 06/10/1912 en couvrant 37,010 km
26/06/1913 : Jean Deyries couvre 39, 618 km (C'est le nouveau record du monde des indépendants)
24/07/1913 : Paris Buffalo - Deyries améliore son record du monde de l'heure (indépendants) en parcourant 41, 290 km sur cycle Favor.