Nouvelle épreuve du calendrier de cyclisme féminin, le CIC Altitude Tour arrive en Haute-Loire mardi 25 et mercredi 26 juin, pour deux étapes. L’épreuve a bon espoir d’attirer une soixantaine de coureuses venues de toute la France, voire d’un peu plus loin.
Après le faux départ de l’année dernière, 2024 devrait être la bonne année pour le CIC Altitude Tour, une nouvelle épreuve qui souhaite mettre en avant le cyclisme féminin.
Un parcours qui se veut très exigeant
À l’initiative de Florian Gazan et Georges Roche, cette course posera ses roues dans le département mardi 25 et mercredi 26 juin pour deux étapes qui s’annoncent spectaculaires et difficiles. « J’ai toujours voulu qu’une épreuve se passe dans le département, alors j’ai décidé d’en créer une avec l’aide de Florian », résumait Georges Roche au moment de présenter la première édition de la course.
Le premier jour, le peloton fera une boucle autour du Lac du Bouchet avec un départ prévu à 15 h 30. D’une longueur de 60 kilomètres et avec plus de 1.300 mètres de dénivelé positif, les cyclistes passeront par les communes de Monistrol-d’Allier, Saint-Privat-d’Allier, Saint-Jean-Lachalm ou encore Cayres avant de revenir au Lac pour se disputer la victoire.
Le lendemain, direction l’un des plus beaux villages de France. Les coureuses partiront de Lavoûte-Chilhac à 14 heures pour se rendre au Vernet, lors d’une étape de 86 kilomètres qui se terminera en apothéose. Les cyclistes escaladeront le célèbre col de Peyra Taillade. Avec ses 8,3 kilomètres à 7,4 % de moyenne et même une rampe à 14 %, le col avait mis les coureurs du Tour de France au supplice en 2017. C’est donc dans cette difficulté que le classement général devrait se jouer.
Des concurrentes de toute la France
L’épreuve s’annonce donc destinée aux meilleures grimpeuses. Et le niveau risque d’être élevé, puisque les organisateurs attendent des formations de la France entière. Des équipes du Morbihan, de Lyon, de Chambéry ou de Troyes ont déjà confirmé leur présence. Le plateau pourrait même être international. « Nous sommes en contact avec deux équipes étrangères, une Belge et une Italienne », se félicitait Florian Gazan, directeur de l’organisation.
Côté local, il n’y a pour l’instant pas d’équipe, mais l’organisateur espère en voir une se mettre en place. « On pourrait imaginer regrouper plusieurs cyclistes de différents clubs pour qu’elles participent », expliquait Florian Gazan.
Guillaume Chorin L’Eveil de la Haute-Loire
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